Zebra WS50 – Interview

Harriette Wysocki : Bonjour Paul Reed, et merci de nous accorder du temps pour cette interview. Dans le commerce, une vieille sagesse dit : là où il y a un problème, il y a aussi un marché. Commençons donc par cette phrase : quel problème résout le WS50 ?

Paul Reed : Bonjour Harriette, je suis ravi de m’entretenir avec vous. Alors, les défis que nous rencontrons chez nos clients sont dus au fait qu’ils veulent arriver plus loin, avec moins de moyens. C’est aussi simple que cela. Les clients ont des collaborateurs qui essaient d’effectuer diverses activités, mais ils ne sont pas connectés entre eux. Donc comment mettre à leur disposition des informations sur leur lieu de travail ? Si l’on combine ce point avec les défis relatifs à la nécessité d’effectuer des activités mains libres, nous avons des utilisateurs équipés de plusieurs appareils et qui tentent de collecter des informations, d’effectuer une activité et de traiter ces informations aujourd’hui avec des solutions en deux temps. Je dis « en deux temps » pour : un terminal mobile à connectivité (WLAN), avec un processeur exécutant l’application de l’entreprise, et relié à une imprimante manuelle ou pour doigt via le Bluetooth. Deux éléments signifient complexité, formation supplémentaire de l’utilisateur, chargement supplémentaire, et gestion des appareils. Le WS50 est une nouveauté dans le secteur, et, dans le monde, le plus petit terminal mobile portable de classe Entreprise Android. Cela réunit toutes ces capacités dans un petit appareil doté d’un écran 2″, qui peut se porter sur deux doigts, sur le dos de la main, voire sur le poignet.

Harriette Wysocki: Where do these problems occur most often? Which applications and industries benefit most from such a device?

Paul Reed : Ces défis surviennent principalement dans des environnements nécessitant beaucoup de travail manuel ainsi que la saisie simultanée de données commerciales par le scannage de codes-barres.Les secteurs profitant véritablement de cette fonctionnalité élargie et des activités mains libres sont les entreprises de colisage et de logistique, ainsi que la préparation de commandes en entrepôt et la fabrication.Dans le secteur du colisage et de la logistique, les collaborateurs reçoivent des centaines de colis par heure. Ils doivent les scanner un par un et les trier en les mettant dans le bon bac ou dans le bon camion. La préparation de commandes en entrepôt nécessite une précision et une rapidité absolues lors du prélèvement. Les points décisifs : Cibler la bonne position, sélectionner le bon élément, prendre la bonne quantité et la déposer dans le bon bac ou le bon chariot.

Il en va de même dans la fabrication : la tâche à effectuer doit être scannée, les composants utilisés et l’activité doivent être saisis. Tout cela nécessite qu’un collaborateur comprenne la tâche, souvent affichée à l’écran de l’appareil, qu’il effectue l’activité physique tout en saisissant les données de l’entreprise telles que le code-barres, le RFID ou les photos. Disposer d’un appareil que le collaborateur peut porter de manière efficace pour effectuer tout cela : c’est dans ce but qu’a été développé le WS50.

Harriette Wysocki : Le WS50 s’adapte aux différentes conditions et préférences personnelles grâce à différentes fixations, ce qui permet de le repositionner en fonction de la situation. La fonction de lecture RFID vient d’être ajoutée. Comment assurez-vous que le RFID lise les informations avec une grande fiabilité malgré le grand nombre de possibilités de port, même si le bras de l’utilisateur peut gêner ?

Paul Reed : Vous avez raison : le WS50 a été conçu de manière à ce qu’il soit possible de le porter soit sur deux doigts, soit au dos de la main, soit même sur le poignet. Compte tenu de la nécessité de la lecture RFID, nous avons élargi cette capacité avec un lecteur RFID intégré, capable de lire du bas vers le haut. Lorsque l’utilisateur doit procéder à des lectures en journée avec une orientation différente, par exemple sous son bras, nous avons prévu une antenne secondaire qu’il est possible d’installer, permettant la lecture dans la direction opposée. Cela signifie que nous lisons dans deux sens. Par exemple, si un collaborateur déplace des colis, il se peut qu’il souhaite utiliser le lecteur supplémentaire afin que le lecteur situé sous le poignet saisisse automatiquement l’étiquette RFID du colis s’il saisit la caisse à deux mains. Lorsqu’il charge sur un camion une palette pleine ou un bac plein de colis, le lecteur RFID intégré est alors capable de lire sans problème dans le WS50 une étiquette se trouvant au-dessus du camion, afin de vérifier si ce sont bien les bons colis qui ont été chargés dans le bon véhicule.

Harriette Wysocki : Tout comme l’appareil, l’écran propose également assez de place pour les fonctions essentielles, alors qu’il est très compact. Que propose encore le WS50 pour une utilisation facile et non compliquée ?

Paul Reed : Toute une série de fonctions supplémentaires ont été intégrées au WS50 afin de concevoir une utilisation simple et facile. S’il s’agit d’un appareil entièrement connecté avec WLAN, Bluetooth et même NFC, de sorte que si nécessaire, vous pouvez coupler les appareils périphériques comme par exemple un casque Bluetooth. Cela permet de recevoir en toute simplicité des consignes vocales ou des appels entièrement en VoPI.

Tous les appareils WS50 permettent de lire des codes-barres, que ce soit via la caméra intégrée ou via des lecteurs de codes-barres et des modules de codes-barres dédiés. Nous avons même un module de scannage équipé d’un capteur de proximité : il reconnaît automatiquement lorsqu’un élément se trouve devant et allume le scanner pour le lire lorsque vous effectuez des opérations nécessitant un scannage intensif mais que vous ne souhaitez pas déclencher le code-barres manuellement à chaque fois. Il s’agit de plus d’un appareil d’entreprise, il existe donc des solutions de chargement de toutes tailles, allant du chargeur pour deux terminaux au chargeur pour 10 terminaux, de sorte qu’il est facile, pour les collaborateurs, de démarrer leur rotation avec un WS50 prêt à fonctionner.

Harriette Wysocki : Qu’avez-vous intégré d’autre au processus de développement pour rendre le WS50 facile d’utilisation ?

Paul Reed : Le WS50 étant un terminal mobile portable, nous avons investi beaucoup de temps afin d’assurer qu’il soit confortable à porter, pour les collaborateurs, pendant toute la durée de leur rotation, que celle-ci dure deux ou dix heures. Chaque collaborateur étant différent, et compte tenu du fait que nous souhaitons que le WS50 soit confortable pour chacun, nous avons développé différentes possibilités de port : sur deux doigts, sur le poignet ou au dos de la main, à gauche, à droite, main petite, moyenne ou grande. Nous avons beaucoup réfléchi et investi beaucoup de temps afin d’assurer que ceux-ci soient confortables et ergonomiques, et qu’ils soient adaptés à une utilisation en entreprise.

Harriette Wysocki : Le WS50 est-il également compatible avec les systèmes EMM (Enterprise Mobility Management) ?

Paul Reed : Le WS50 s’intègre sans problème dans les systèmes d’entreprise déjà existants. Compte tenu qu’il est compatible avec Android 11 AOSP il existe une grande communauté de développeurs très compétents, capables de développer ou d’adapter en toute simplicité les applications à l’écran 2″. Nous proposons une assistance supplémentaire au niveau du développement via nos kits de développement de logiciels, que nous avons publiés gratuitement et qui proposent des compétences supplémentaires en programmation pour des équipements tels que les lecteurs de codes-barres ou les lecteurs RFID (developer.zebra.com).

Nous avons également conclu des partenariats avec plusieurs leaders en matière de logiciels, qui fournissent des capacités d’interfaces pour les systèmes de gestion des entrepôts déjà existants via une émulation des terminaux. Cela simplifie considérablement le fait de connecter le WS50 à un WMS et d’afficher sur un petit écran les consignes pour les utilisateurs. Le WS50 est un appareil d’entreprise, c’est pourquoi nous avons conclu des partenariats avec des leaders en matière d’EMM : afin qu’une gestion complète du WS50 soit possible. Les mises à jour de sécurité que nous proposons via nos mises à jour Lifeguard permettent de contribuer, via l’EMM, non seulement à la sécurité, mais aussi à la gestion du WS50 dans le cadre d’une mise à disposition à l’échelle de l’entreprise.

Le WS a été mis au point pour remplir les exigences d’entreprise de tous ceux qui doivent travailler avec leurs deux mains tout en recevant en même temps des consignes et en collectant des données commerciales.

Harriette Wysocki : Merci beaucoup, Paul !

Paul Reed : Avec plaisir ! Ce fut un plaisir de répondre à vos questions.